Le vent du nord a emporté mes rêveries vers la Norvège, une terre où la nature règne en majesté et sculpte des paysages d’une beauté saisissante. En atterrissant à Oslo, j’ai senti que j’entamais une aventure où la terre, l’eau et le ciel racontent des histoires millénaires.
Je prends la direction des fjords, des bras de mer encadrés par d’imposantes falaises. À bord d’un ferry, je glisse sur les eaux tranquilles, contemplant des cascades dégringolant avec force et des villages s’accrochant aux pentes abruptes. La tranquillité est palpable, seulement perturbée par le cri d’un aigle de mer au loin.
À Bergen, je déambule dans les allées de Bryggen, où les maisons colorées rappellent le riche passé marchand de la ville. L’odeur du poisson frais du marché me guide vers des étals débordant de saumon et de fruits de mer, tandis que les sons du port s’entremêlent aux conversations animées des habitants. Le voyage se poursuit vers le nord, là où les jours se fondent dans des nuits éternelles. L’obscurité s’avère être la toile parfaite pour les aurores boréales, qui dansent dans le ciel avec une grâce céleste. Des rubans de vert et de violet ondulent au-dessus, un spectacle d’une telle beauté qu’il semble irréel. Chaque nuit est une représentation unique, un ballet cosmique pour lequel la nature ne cesse jamais de répéter.
La Norvège est aussi une aventure culturelle. À Oslo, le musée des navires vikings me permet de toucher du doigt l’ingéniosité de ces navigateurs et explorateurs du passé. Les drakkars, majestueux et imposants, sont les témoins silencieux d’une ère où la mer était une route vers l’inconnu. En me préparant pour mon retour, je réalise que chaque expérience en Norvège a été un fragment de poésie, un souffle d’air pur dans le tumulte de la vie quotidienne. Ce n’est pas juste un pays que j’ai visité, c’est un pays qui a conversé avec mon âme, invitant à une réflexion sur la beauté éphémère et l’immensité de notre monde.